Toute une expédition pour y aller. Pas facile de s'y retrouver. On est allé à la nouvelle gare et non à l'ancienne pour prendre le truffi ( taxi collectif). 23 Bolivianos (1 euro = 7,5B) 2h30 de trajet pour aller jusqu'à Buena vista!
A l'arrivée, on découvre effectivement un petit petit village dans lequel on semble s'approcher davantage de la bolivie traditionnelle et rurale. On y trouve d'étranges cabines telephoniques...
On va visiter la plantation de café dit "bio" de buena vista: el Cafetal.
1h de marche sous le cagnard mais le trajet est joli.
Visiblement, le café pousse très bien dans le coin et l'entreprise a développé une méthode de production respectueuse de l'environnement. La terre est riche, on y plante des arbres faisant un peu d'ombre (mais pas trop) aux plants de cafés qui poussent tous seuls. Pas de produits chimiques ici nous affirme-t-on. Mais le Cafetal forme des cultivateurs qui eux en utilisent... et ce café est racheté par le cafetal...Bizarrement, on passe devant un grand champs de café sans arbres et donc nécessitant des produits chimiques...c'est pour la démonstration nous dit on...
A la fin de la visite, petit café. On papote avec d'autres visiteurs, un entrepreneur en viande bovine fanatique de café et sa femme, de 25 ans plus jeune que lui. Il a fait fortune aux USA, "la tierra de los suenos"comme il dit, ou il a beaucoup travaillé et gravi les échelons. Il est revenu en Bolivie pour sa retraite. Il nous dit, la Bolivie, c'est bien pour se reposer, mais c'est pas bien pour le business. On rencontre un autre homme, espagnol marié à une bolivienne et bossant pour WWF. Il nous explique que le problème du Parc Amborro (ou nous voulons aller car c'est la jungle!) est qu'il n'y a que 15 gardes travaillant a protéger les 400 000 ha. Or il y a des bois exotiques, des animaux sauvages...et donc des braconniers qui s'en donnent a coeur joie et n'hésite pas même a utiliser la violence avec les gardes.
A Buena Vista, on se trouve une petite pension sympa: la casona. Chambre avec SDB commune a 100B la nuit!
Facile de trouver un guide pour nous emmener dans la jungle, il y a peu de concurrence. Mais trouver un bon rapport qualité prix, c'est autre chose. Un guide est parti le matin même avec 3 personnes. Amborro tours conseillé dans nos bouquins est assez chère et moyennement sympa. Et le fameux Ramon conseillé par le soi disant office du tourisme ne nous inspire pas confiance et à l'air bien à l'arrache avec sa gomina et sa chemise hawaïenne. Ce sera Amborro Tours mais on grince des dents car c'est cher: pas de touriste avec qui partager la note (c'est pas faute d'avoir demandé aux rares touristes qu'on a croisé) = tour plus cher!
Virée vers les rives du fleuve Surutu accessible depuis le village. Au bout de 45 min a marcher sur une route en terre, on aperçoit le fleuve. Des enfants se baignent et jouent. Magnifique coucher de soleil. On croirait l'Amazone. Une femme et son fils, français, nous rejoignent et nous apprennent qu'ils partent avec nous dans la jungle. Chouette, 700Bolos chacune finalement pour 2 jours dans la jungle tout compris.
Le retour ce fera en taxi moto de nuit! Sans casque :-S
On part avec Delphine et Dorian 7 ans et demi (très important). Des français qui habitent La Paz.
Delphine était instit a Villeneuve Saint Georges (le monde est petit!) et revait d'avoir une mutation pour enseigner a l'étranger. N'y parvenant pas, elle a pose une disponibilité et trouve un contrat local a l'école française de La Paz. Avec Dorian, ils profitent des vacances pour visiter le pays. Dorian est un bon marcheur, sacrement pipelette, mature et vif d'esprit. Ca promet des échanges sympa dans la jungle!
1h après le départ, petit problème technique...aie...on croise les doigts, car on est au milieu de nulle part et on a 3h de piste et traversée de fleuve! ouf le guide chauffeur est aussi un peu mécano...
Traversée périlleuse de la rivière, maman est moyennement rassurée!
La jungle nous réserve 1000 et unes merveilles...on est tout de suite dans l'ambiance avec les bruit environnants.
On découvre d'extraordinaires lianes...
D'ou l'utilité d'une machette ( indispensable) avec laquelle Dorian aimerait bien jouer!
On découvre des fleurs aux couleurs vives et d'improbables plantes plutôt étranges et hostiles...
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| Arbre entrain d'en dévorer un autre...sans pitié |
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| Feuille qui s'est fait pondre dessus |
Nos escapades dans la jungle s'avèrent sportives! Monter, descendre, enjamber des racines, éviter des fourmilières géantes, enjamber des ruisseaux, faire tarzan avec les lianes, nager sous une cascade de 23m, manger a côté de cigales énormes...C'est pas de tout repos! On a pas des vies faciles ;-)
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| Trace de patte d'un animal mystérieux... |
Le campement est tristounet et semble un peu à l'abandon. Notre guide nous explique que jusqu'en 2012, le parc était géré par des hollandais et anglais, qui apportaient des fonds et maintenaient le lieu en état. Un éco lodge avait même été construit. Avec Evo, les étrangers ont été priés de partir...et leurs sous avec.
Autour du diner, le guide nous raconte que des communautés de japonais se sont installés vers Santa Cruz dans les années 20 et sont toujours là. Ils ont beaucoup développé la culture des fruits et surtout mandrines, oranges, citrons, mangues...
Il nous apprend aussi qu'en Bolivie, le vote est obligatoire. Si tu ne votes pas, et n'a pas de papier justifiant que tu as bien voté, tu ne peux pas faire certaines démarches administratives comme ouvrir un compte en banque, retirer de l'argent, avoir un visa...cela pendant les 3 mois suivants l'élection. Aussi, la vente d'alcool est interdite plusieurs jours avant le scrutin, et les transports publics sont extrêmement limités la veille et le jour du scrutin.
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| partie de jungle speed! |
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| brossage de dents matinal, système D |
Retour...chacun son rythme.
...nous on est bien fatiguées, mais ravies!
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